Université Officielle de Bukavu

A propos de nous

Université Officielle de Bukavu

L’Université officielle de Bukavu (UOB) est une université publique de la République démocratique du Congo, située dans la province du Sud-Kivu, ville de Bukavu. 

UOB est l'une des meilleures universités de la RDC. Avec ses enseignants compétents, elle offre une formation de qualité. Elle est une source fiable de sciences

  1. VISION

La vision de l’Université Officielle de Bukavu est d’être une université compétitive et performante au service du développement socio-économique et de l’équilibre environnemental dans la Province du Sud Kivu, la République Démocratique Congo, la région des grands lacs et dans le monde.

  1. MISSION

L’Université Officielle de Bukavu a pour mission de:

Au niveau de l’enseignement :

- Offrir une formation de qualité qui répond aux besoins et aux défis du moment; - Rendre les études universitaires plus accessibles à tous ceux qui sont dans les critères mis en place par le Ministère de tutelle.

Au niveau de la recherche:

- Promouvoir une recherche axée sur le développement durable répondant aux besoins réels de la société congolaise ;

- Mener une recherche fondamentale pour l’amélioration de la qualité des enseignements au sein des filières développées à l’Université Officielle de Bukavu. Au niveau des services à la société:

- Créer des interfaces sociales pour la valorisation de la recherche au sein de la communauté.

  1. VALEURS

En tant qu’institution d’enseignement supérieur et universitaire publique, l’Université Officielle de Bukavu à travers la devise « Scientia Splendet et Conscientia » s’engage à respecter les valeurs suivantes:

  • Respect des personnes et des biens communs; Lutte contre les antivaleurs;
  • Respect du genre;
  • Amour du travail bien fait;
  • Accès équitable à la formation;
  • Propension à excellence;
  • Maintien d’un cadre sain et respectueux de l’environnement;
  • Promotion des libertés scientifiques;
  • Lutte contre toute forme de discrimination;
  • Honnêteté; et
  • Transparence dans la gestion.
  1. BRÈVE HISTORIQUE

Bukavu a toujours été perçue comme une ville dont la vocation universitaire tire son origine de l’implantation de grands complexes scolaires d’enseignement primaire et secondaire dans les principales villes de l’ex-Colonie Belge. C'est pour cette raison que pour des nombreuses personnalités intellectuelles et politiques, le projet d'implantation d'une université à Bukavu, en tant qu'initiative publique, est un vieux rêve. Déjà, le Directeur Général de l'ex-Institut de Recherche Scientifique en Afrique Centrale (IRSAC), devenu le Centre de Recherche en Sciences Naturelles (CRSN), Monsieur Louis Van den Berghe, dans son rapport du deuxième trimestre de l'année 1957 adressé au gouvernement, signalait au Ministre des Colonies de l'époque que la logique coloniale et l'économie devraient tendre vers la création à côté de Lwiro (considéré comme faubourg de Bukavu), d'un collège de candidature en lettres et en sciences, d'un Gembloux (ville abritant l’Institut Facultaire d'Agronomie en Belgique) à côté de Yangambi ou de Mulungu, d'une faculté de Médecine à Bukavu et d'autres facultés à Lwiro. Au cours de la même année, le Conseil de la Province du Kivu, en sa session de mars (séance du 11 mars), émit les vœux de voir installé un établissement universitaire à l'IRSAC-Lwiro, près de Bukavu. A l'aube de l'indépendance, en 1960, le premier gouvernement provincial, présidé par feu M. Jean MIRUHO, avait inscrit la création d’une université de Bukavu parmi les priorités de son programme gouvernemental. Par la suite, au cours de la deuxième partie de la décennie 1960-1970, après les villes de Léopoldville, d'Elisabethville et de Stanley ville, Bukavu fut pressenti par différents responsables et observateurs, comme une ville pouvant abriter une nouvelle université au Congo. D'où, la création, en 1965, par Monseigneur L. Gillon, de l’ex- Centre Préuniversitaire de Bukavu, une extension de l'Université Lovanium de Kinshasa (actuelle Université de Kinshasa). Après quelques années de fonctionnement, le Centre Préuniversitaire de Bukavu fut, sur une décision politique, rattaché à L’Université Libre du Congo (actuelle Université de Kisangani), dans le cadre des trois pôles économiques traditionnels qui s'articulaient autour des principales villes du pays: Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani. Du temps de l’ex-Université Nationale du Zaïre (UNAZA), une étude effectuée par les services du rectorat préconisait l’implantation des nouvelles universités et nouveaux instituts supérieurs dans les différentes régions du pays; après Kinshasa, Lubumbashi et Kisangani, la quatrième université du Zaïre devait être érigée à Bukavu. Au début de la décennie 1990-2000, un groupe d’intellectuels du Kivu œuvrant au Katanga (ancien Shaba) demanda par écrit (document portant 68 signatures dont celles de nombreux professeurs, chefs de travaux et assistants) au gouvernement zaïrois, l'érection d 'une université de l’Etat à Bukavu. Enfin, à Kinshasa, le système éducatif zaïrois a fait l'objet d'une analyse approfondie dans le cadre des états généraux de l’éducation. Avant ces assises, la Conférence Nationale Souveraine (CNS) avait déjà réfléchi sur l’éducation nationale et avait formulé des recommandations et même des exigences. Concernant l’enseignement supérieur et universitaire, la CNS avait déjà déploré, par exemple, la concentration des institutions d'enseignement supérieur et universitaire et des filières d'études principalement à Kinshasa et, dans une moindre mesure, à Lubumbashi et à Kisangani. Dans un pays comme la République Démocratique du Congo, confronté à une crise économique aiguë et à de sérieux problèmes de communication, cette concentration posait aux jeunes des régions lointaines comme le Kivu, le problème de coût de transport pour rejoindre les villes universitaires précitées et y séjourner. C'est pourquoi, pendant les assises de la CNS, il fut décidé l’essaimage des établissements de l'enseignement supérieur et universitaire public à travers le territoire national. 9 En application de cette décision, au moins un Centre Universitaire, appelé à devenir une université complète, fut créé par le gouvernement dans chaque province dépourvue d'universités officielles. II était prévu alors qu’après cinq ans de fonctionnement, le Centre Universitaire qui ferait preuve de viabilité et de vitalité serait automatiquement érigé en Université (Cfr Arrêtés ministériels N° ESU/CABMIN/0066/93 du 17 / 06/ 1993 portant création de huit centres universitaires en République du Zaïre, et N° ESU/CABMlN /0444/93 du 07/ 10/ 1993 portant dispositions particulières applicables aux établissements de l' ESU et grandes écoles, ouvertes sur le territoire national). A la suite d’un contrôle de conformité aux exigences gouvernementales, mené par une commission ministérielle ad hoc au Centre Universitaire de Bukavu (C.U.B.), du 22 au 26 décembre 1995, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire émit l’Arrêté ministériel N° ESURS/CABMIN/A3/063/96 du 19/04/1996 agréant le C.U.B en tant qu’établissement d'enseignement supérieur et universitaire public (article 1) et stipulant, à l’article 2, qu’il était pris en charge par le trésor public. Plus tard, par Arrêté ministériel N° EDN/CABMIN/0021/97 du 04/10/1997, le Centre Universitaire de Bukavu devenait, avec trois autres Centres Universitaires (GOMA, BUNIA et LODJA), une extension de l'Université de Kisangani. Son autonomisation comme Université d’Etat implantée à Bukavu, Chef-lieu de la Province du Sud-Kivu et carrefour de la région des Grands Lacs, intervint seulement en 2006 (Arrêté ministériel N° 016/MINESU/CAB.MIN/RS/2006 du 07 février 2006), sous sa dénomination actuelle d’Université Officielle de Bukavu (U.O.B).

  1. FILIÈRES ORGANISÉES

L’U.O.B organise Huit Domaines jadis Facultés et deux Ecoles dont celle des Mines et celle de Criminologie pour un total de trente-cinq filières, à savoir :

A. Le Domaine de Sciences juridiques, Politiques et Administratives, avec les filières ci-après :

a) Droit (Sciences juridiques) ;

b) Sciences administratives et management ;

c) Sciences politiques ;

d) Relations internationales

B. Le Domaine de Sciences Economiques et de Gestion, avec les filières ci-après :

a) Sciences Economiques avec comme orientations : Economie de développement et Economie publique)

b) Sciences de Gestion avec comme orientation Gestion financière

C. Le Domaine de Lettres, Langues et Arts, avec les filières ci-après :

a) Informatique de Gestion et Anglais des affaires.

b) Langues et Informatique appliquées aux Affaires et au Commerce ;

c) Lettres-langues et civilisations anglaises ;

d) Lettres-langues et civilisations françaises ;

D. Le Domaine de Sciences de la Santé, avec comme filière :

a) Médecine Générale ;

b) Pharmacie ;

c) Santé Publique, avec comme orientation : Management des politiques et systèmes de santé, et Epidémiologie, prévention et contrôle des maladies

E. Le Domaine de Sciences de l’Homme et de la Société, avec comme les filières ci-après :

a) Sociologie

b) Sciences de l’Information et de la Communication (Journalisme ; Multimédias et Communication des Organisations) ;

c) Philosophie

F. Le Domaine de Sciences et Technologie, avec les filières ci-après :

a) Biologie : orientations : Ecologie et Gestion des Ressources végétales (Botanique), Hydrobiologie, Biotechnologie, Ecologie et Gestion des Ressources animales (Zoologie) 

b) Géologie : orientations : Exploration et Géologie minière, Géotechnique ; Hydrogéologie

c) Environnement avec comme orientations :Environnement et gestion des ressources naturelles; Génie de l’environnement et assainissement; Sciences de la biodiversité et conservation

G. Le Domaine des Sciences Agronomiques avec comme orientations :

a) Eaux et forêts

b) Production animale

c) Production végétale

H. Le Domaine de Sciences Psychologiques et de l’Education, avec les filières ci-après ;

a) Sciences Psychologiques, orientation :  Psychologie Clinique ; Psychologie du Travail

b) Sciences de l’Education : orientation : Enseignement de l’Informatique et de Gestion

I. L’Ecole des Mines, avec les filières ci-après :

a) Génie minier

b) Génie du Pétrole et de Gaz

c) Génie civil.

J. L’Ecole de Criminologie

a) Sécurité intérieure

b) Analyse et interventions criminologiques

c) Criminologie économique et environnementale

d) Criminalistique

e) Gouvernance, paix et gestion des conflits

f) Protection de l’enfant

  1. UOB EN CHIFFRES (2024)

Plus de 7.000 étudiants nous font confiance chaque année

35 filières de formation dans 8 domaines et 2 écoles

Plus de 500 enseignants (visiteurs et permanents)

  • 15 Centres de recherche
  • 3 Laboratoires informatiques
  • 10 Laboratoires en sciences et technologie
  • 2 Laboratoires en lettres et arts
  • 1 Laboratoire galénique
  • 1 Centre de médecine légale
  • Une morgue
  • Une bibliothèque physique de plus de 50.000 ouvrages
  • Un abonnement sur cairn.info
  • 2 organes de publications et une maison d’édition
  • Un champ d’expérimentation agricole de 4 hectares
  • Un campus aux infrastructures modernes à Karhale et les cliniques universitaires de Bukavu (CUB)
  • Avec une audience en progression sur nos plateformes numériques